Société Joseph et René Girard

2023 - Centenaire de la naissance de René Girard

Avignon, Hôtel du Département

vendredi 29 septembre 2023

 - 19h30

L’apocalypse nucléaire aura-t-elle lieu ?

Le 29 septembre, à l’Hôtel du Département (rue Viala, Avignon), Jean-Pierre Dupuy présente son dernier ouvrage paru au Seuil en 2022 : La Guerre qui ne peut pas avoir lieu. Essai de métaphysique nucléaire.

Ce sera l’occasion de s’intéresser aux prolongements politiques de la pensée girardienne dont Jean-Pierre Dupuy est un compagnon de route depuis l’origine.

Biographie de Jean-Pierre Dupuy (source Wikipédia) :

Polytechnicien et ingénieur des mines, Jean-Pierre Dupuy a été professeur de français et chercheur au Centre d’étude du langage et de l’information (CSLI) de l’université Stanford, en Californie. Il a aussi enseigné la philosophie sociale et politique et l’éthique des sciences et techniques jusqu’en 2006 à l’École polytechnique.

Il a fondé le centre de sciences cognitives et d’épistémologie de l’École polytechnique (CREA) en 1982 avec Jean-Marie Domenach sur la base de réflexions préliminaires de Jean Ullmo. Ce centre est devenu une unité mixte de recherche (UMR) en 1987. Dès l’origine, sa vocation a été double et a concerné aussi bien la modélisation en sciences humaines (modèles d’auto-organisation de systèmes complexes tant cognitifs, qu’économiques et sociaux) que la philosophie des sciences et, en particulier, l’épistémologie des sciences cognitives.

Il s’est intéressé à la pensée d’Ivan Illich, de René Girard, de John Rawls et de Günther Anders. Il compte parmi les membres fondateurs du Collegium international éthique, politique et scientifique.

Il se définit comme « extrémiste rationaliste » et avance :

« Je ne suis pas un intellectuel chrétien, mais un chrétien intellectuel. Le christianisme est une science beaucoup plus qu’une religion. »

Jean-Pierre Dupuy s’est intéressé aux risques d’effondrements environnementaux et sociétaux, notamment avec son livre Pour un catastrophisme éclairé : quand l’impossible est certain (2002). Il propose d’« annoncer un avenir destinal qui superposerait l’occurrence de la catastrophe, pour qu’elle puisse faire office de dissuasion, et sa non-occurrence, pour préserver l’espoir. » Il oppose cette indétermination de la catastrophe à la conviction d’Yves Cochet qui juge cette catastrophe certaine.

Il est membre de l’Académie des technologies et de l’Académie catholique de France.